Todorov Tribute
Tzvetan Todorov, Literary Theorist and Historian of Evil, Dies at 77
Tzvetan Todorov, a Bulgarian-French literary theorist and historian of ideas whose concerns in dozens of books ranged from fantasy in fiction to the moral consequences of colonialism, fanaticism and the Holocaust, died on Tuesday in Paris. He was 77.
The cause was multiple system atrophy, a progressive brain disorder, his son Sacha said.
A disciple of Roland Barthes, Mr. Todorov became prominent in the 1970s for his work on structuralism, a method of interpretation — influenced by cultural anthropology — that focuses on recurring patterns of thought and behavior.
He developed his study of the formal processes of storytelling into a 1973 book, “The Fantastic: A Structural Approach to a Literary Genre,” which examined the structural features in fantasy-based texts like “Arabian Nights” and Kafka’s “Metamorphosis.”
Mr. Todorov’s later books included intellectual portraits of the thinkers Benjamin Constant, Jean-Jacques Rousseau and Mikhail Bakhtin; he compiled, based on extracts from her letters, notes and diaries, the unwritten autobiography of the Russian poet Marina Tsvetayeva.
RIP
Todorov face au siècle
Tzvetan Todorov est décédé aujourd'hui mardi 7 février. Né en 1939 à Sofia, le philosophe et historien des idées est, avec Roland Barthes, l'un des représentants du structuralisme. Il est l'auteur de plus de trente livres. Son dernier ouvrage, Le Triomphe de l'artiste, paraîtra le 22 février aux éditions Flammarion. Todorov y explore notamment le destin de Maïakovski, Pasternak, Boulgakov…Lire notre archive sur Tzvetan Todorov, article paru en 1997.
L'interrogation de Tzvetan Todorov se porte aujourd'hui sur certains des sujets les plus douloureux de notre époque: le communisme, les crimes contre l'humanité, l'individualisme. Elle se fonde sur son expérience personnelle. Originaire de Bulgarie, il est venu en France à vingt-quatre ans, « presque par hasard, parce que mes parents ont voulu, raconte-t-il, et pu m'envoyer à Paris pour poursuivre mes études ». Il a donc échappé à « l'expérience totalitaire et à tout ce qu'elle implique comme dégâts subis par la vie sociale et par le psychisme de chacun ». Devenu « citoyen en France », il « découvre la curiosité et apprend la tolérance », mais se montre aussi particulièrement attentif à répondre à la question posée pendant des années par ceux qui, dans les pays de l'Est, se tenaient douloureusement et difficilement en marge du régime : « Pourquoi les grands artistes et écrivains de l'Ouest ne nous aident-ils pas ? »
Remontant à l'affaire Kravchenko, étudiant le procès Touvier et s'intéressant aux débats sur le racisme, il s'interroge sur les errements des intellectuels et sur la place de la culture dans la vie moderne. Ses interventions, pendant plusieurs mois chaque année, dans une université américaine, le placent en position d'observateur privilégié de certains éléments de cette société : l'étude de la critique littéraire dans ce pays le conduit à mettre en évidence la propension des Américains à « toujours chercher la responsabilité des autres pour ce qui ne va pas dans leur vie » et il souligne les dangers que font courir à la démocratie le déclin de l'autonomie des individus et l'encouragement au développement des groupes ethnique ou biologique par le système des quotas.
Partir de l'expression individuelle, s'impliquer personnellement dans des choix éthiques, auxquels « il faut adjoindre l'amour, qui est le dépassement de la morale » : tels sont les principes mis en oeuvre par Tzvetan Todorov dans ce livre qui montre comment les régimes totalitaires n'ont pu se mettre en place et s'effondrer sans prendre appui - ou au contraire négliger - des principes fondamentaux du comportement humain. C'est d'ailleurs le manque d'implication personnelle qui conduit, selon lui, les intellectuels à l'erreur. Tzvetan Todorov suggère que la critique ne se contente plus de poser la question : « Que signifie ce texte ? » mais qu'elle l'étende à d'autres : « Est-ce vrai ? Et est-ce juste ? » C'est ce double regard qu'il porte sur les Versets sataniques de Salman Rushdie avant de conclure que ce livre est - « entre autres choses - une réinterprétation personnelle de l'histoire de l'Islam, riche de nuances et d'ambiguïtés, qui ne devrait inciter qu'à l'interrogation et à la méditation ».
Sur tous les sujets qu'il aborde, Tzvetan Todorov apporte un point de vue ferme mais nuancé. Il semble particulièrement opportun, par les temps qui courent, de rappeler certaines règles de la démocratie. L'erreur seule « y est objet de consensus c'est ce que les lois réprouvent ; quant au bien, on laisse chaque individu libre de le chercher tout seul : le trouve-t-il dans l'alcool ou dans l'héroïne qu'on ne s'en émeut pas outre mesure. Ce qui est codifié c'est donc la forme, non la substance : les limites du royaume privé. De même, on n'interdit aucune doctrine à cause de son contenu, sauf celles qui rendraient impossible la libre circulation des doctrines, qui remplaceraient le débat par la violence. Celles-là en revanche, doivent être combattues : si la République de Weimar l'avait fait, elle aurait peut-être pu empêcher la montée du nazisme ». Mais au-delà de ces rappels qui devraient être con-sidérés comme des évidences, Tzvetan Todorov ne se prononce jamais de manière formelle : il croit « aux incarnations politiques du mal » sans penser « que le bien puisse vraiment s'installer quelque part » et partage une « conception de la vérité comme horizon du dialogue plutôt que comme certitude dogmatique ».
Auteur d'ouvrages
très savants Théorie de la littérature
, Poétique de la prose , Sémantique
de la poésie, Tzvetan Todorov ne renie pas son appartenance
au monde de la critique et du livre. Pourtant, il affirme qu'«
on peut aimer passionnément la littérature, sans pour autant
croire qu'hors des livres il n'y a point de salut ». L'ouvrage
qu'il avait consacré à Vermeer s'appelait L'éloge
du quotidien . Il rappelle l'expérience de David Rousset
qui, privé de livres dans les camps, découvre la richesse
des autres hommes et place désormais « les êtres au-dessus
des livres ». L'importance du regard que chacun porte sur les
autres et la justification de son existence que l'individu attend de
« l'amour, l'affection, l'amitié, l'estime obtenue et accordée
», conduit l'auteur à définir « un idéal
d'une continuité harmonieuse entre matériel et spirituel,
entre l'extase et le quotidien» auquel nul ne peut rester indifférent
Re: Pourtant, il affirme qu'« on peut aimer passionnément la littérature, sans pour autant croire qu'hors des livres il n'y a point de salut ».
Today at 2:42 PM
“on peut aimer passionnément la littérature, sans pour autant croire qu'hors des livres il n'y a point de salut”
Bác Gúc dịch:
One can passionately love literature, without believing that outside of books there is no salvation
Nôm na, mình yêu sách nhưng đừng nghĩ chỉ có sách mới cứu!
Bac khoe khong?
I am OK. Tks
KẺ BÁN XỚI
"Đã lâu,
đã nhiều lần, tôi đang nằm ngủ bỗng giật mình thức
giấc.Lần nào cũng chỉ một giấc mơ, nhưng chi tiết mỗi lần một
khác. Tôi không ở Paris, mà đang ở Sofia (thủ
đô Bulgarie), nơi tôi ra đời; vì một lý do
nào đó, tôi trở về, và cảm thấy thật hạnh
phúc khi gặp lại những bạn cũ, gia đình, bà con.
Rồi tới lúc từ giã, trở lại Paris; khi đó, mọi
chuyện cứ rối bét cả lên. Ngồi trên xe buýt
ra ga, tôi chợt nhận ra quên vé xe lửa, nếu quay lại,
xe lửa chắc chắn sẽ chẳng chờ tôi. Hoặc xe buýt đột nhiên
ngừng, không hiểu tại sao; mọi người đều xuống, tôi cũng vậy;
với chiếc vali nặng nề trên tay, tôi cố gắng luồn lách,
nhưng đám đông như vô cảm, dửng dưng, một khối lạnh
toát không sao lọt qua. Có lần may mắn, tới được ga,
tôi chạy vội qua cửa, vì đã trễ giờ; nhưng ơ kìa,
ga ghiếc gì đâu, chỉ là cảnh giả, như một décor
dàn dựng phim kịch; phía bên kia, chẳng có sảnh
đường, hành khách, đường rày, toa tầu... Chỉ là
cánh đồng lút ngút đến hụt hơi, hụt tầm nhìn;
một mầu, một cảnh: cỏ vàng dật dờ trước gió. Hoặc một anh
bạn lấy xe chở đi, để tranh thủ thời gian, anh chọn một con đường tắt,
nhưng lạc lối, và cứ thế, những con đường mỗi lúc một thêm
xa lạ, vắng tanh, tận cùng là những vùng đất hoang
liêu, cô quạnh; Nói tóm lại, giấc mơ nào
cũng tận cùng như nhau: tôi phải ở lại Sofia. Thế là tôi
giật bắn người, thức dậy, lấy tay quờ quạng, rờ rẫm, mắt ráng phân
biệt đồ vật. Khi đụng vào người bà xã, biết chắc
đang ở Paris, tôi tự nhủ thầm, cứ thoải mái hưởng thụ cuộc
sống thực của mình: một gã bán xới."
http://www.euronews.com/2017/02/07/french-bulgarian-philosopher-tzvetan-todorov-dies-at-77
The French writer of Bulgarian origin died following complications from a degenerative brain disease.
Born in 1939 in Sofia, he moved to France in the 1960s to escape communism. He wrote many books and essays, recently finishing one which is due to be published in March.
In his work “Facing the Extreme” on Nazi and Stalinist concentration camps, he concluded that morality did not completely evaporate and there were many cases of people helping others to survive.
His book Resisters in 2015 studies a range of historical figures who made sacrifices in a personal struggle over human rights, from Nelson Mandela to Edward Snowden.
Todorov was interviewed by euronews after winning the Prince of Asturias award in 2008.
Todorov mở ra cuốn sách nhỏ xíu, mỏng dính của ông, Hồi nhớ như thuốc trị Cái Ác Bắc Kít, Memory as a Remedy for Evil, bằng nhận xét, câu cầu nguyện hay được cầu nguyện nhất, của dân Ky Tô, bắt đầu, là "Lạy Cha, Cha ở trên Trời", và chấm dứt bằng, Hãy đuổi Quỉ ra khỏi chúng con, "Deliver us from evil". Câu này ngụ ý, trong chúng ta có... quỉ, và chỉ có Thượng Đế, Chúa mới khu trục Quỉ ra khỏi chúng con. Nhưng chúng con, tức loài người thì lúc nào cũng hăm hở với giấc mơ tự mình trục Quỉ, và chính tham vọng này đưa đến những chủ nghĩa toàn trị.
Cái giấc mơ thống nhất nước Mít sợ còn đẹp hơn tất cả những giấc mơ toàn trị!
Thế mới chết! (1)
Những kẻ phiêu lưu của Tuyệt Đối
Trong cuốn trên, Todorov
cho biết, câu "Cái Đẹp sẽ cứu chuộc thế giới", là
của Dos.
Nhiều người biết, nhưng cái này thì ít
người biết.
Cái Đẹp mà Dos nhắc tới ở đây, là Chúa
Ky Tô, nhập thân vô Gã Khờ.
Les aventuriers de l'absolu
… Le prince Mychkine, qui croit que la beauté sauvera le monde, est lui-même une variante, contemporaine, et purement humaine, du personnage de Jésus. Les brouillons du roman le disent ouvertement, à maintes reprises: “Le Prince – le Christ”
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